La conférence s’adresse aux professionnel-le-s des domaines de la santé et de l’éducation, aux représentant-e-s de la politique et des médias ainsi qu’à toute autre personne intéressée.
« Interdiction des téléphones portables à l’école », « Le temps passé devant l’écran est du temps perdu », « Santé de la génération Z : les smartphones devraient être bannis des écoles » – tels étaient les gros titres dans les quotidiens lors de la rentrée scolaire en 2024. En même temps, le débat sur les effets de l’utilisation des médias numériques chez les enfants et les adolescent-e-s était alimenté par des publications scientifiques et des ouvrages spécialisés. La thèse selon laquelle les médias sociaux pourraient nuire à la santé mentale a notamment suscité un grand intérêt.
Le déclin de la santé mentale des jeunes semble être corrélé à l’essor des médias numériques. Plusieurs études suggèrent qu’une utilisation excessive de ces médias pourrait être liée à un risque de pensées suicidaires et de tentatives de suicide. Mais la question reste ouverte : les médias numériques sont-ils vraiment une cause des problèmes psychiques ou plutôt un symptôme d’un problématique plus complexe ? Quelles connaissances reposent sur des bases scientifiques et lesquelles ne sont que pure spéculation ?
Nous souhaitons discuter avec vous des questions suivantes : de quelle manière les médias numériques (médias sociaux, jeux en ligne, etc.) influencent-ils les processus neurologiques et quelles conséquences peuvent en résulter pour la santé mentale ? Quelles conclusions peut-on en tirer pour le quotidien scolaire ? De quel soutien les parents ont-ils besoin et quelles sont les attentes des professionnel-le-s du travail social, de la santé et de l’éducation ? Enfin, la question se pose de savoir quelles mesures – y compris de nature législative – seraient appropriées pour réglementer l’utilisation des médias afin de protéger et renforcer la santé mentale des jeunes.